Spoutnik est un cinéma historique né en 1986 dont l’engagement est resté fidèle à sa ligne de résistance. Cinéma satellite au sein de l’Usine, cinéma tournant en orbite à l’intérieur de Genève, cinéma gravitant autour d’œuvres hors-système, d’astres invisibles ou de planètes mal connues, Spoutnik est un appareil qui permet de créer des microcosmes en dehors de la rentabilité-machine-industrie du cinéma commercial. C’est un espace dédié aux films — mais pas que — qui expérimentent, cherchent, et s’interrogent, à la marge.

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Équipe • Archives • Tarifs

🎥 Cinéma Spoutnik
11 rue de la Coulouvrenière, 1er étage
1204 Genève

📍Bureau du Spoutnik
4 place des Volontaires
1204 Genève

Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous

📞 +41 (0)22 328 09 26
cinema@spoutnik.info
 cinema Spoutnik
Avec l’appui de l’Etat et de la Ville de Genève, du Fond Culturel Sud, du Département des affaires culturelles et de la Loterie Romande.


Les bêtes du Sud sauvage
Benh Zeitlin
USA · 2012 · 93’ | VOstFR     
DIM 06.10 — 17:00
MER 16.10 — 16:00
— DÈS 10 ANS


Hushpuppy, une jeune fille de six ans, vit dans le bayou de Louisiane avec son père au milieu de la mangrove, dans une cabane délabrée et miséreuse avec d’autres abandonnés de la société américaine. Un jour, une violente tempête provoque la montée des eaux. Les changements climatiques ont libéré des aurochs — auparavant prisonniers des glaces polaires. L’enfant, à la recherche de sa mère disparue, croit en voir les signes dans le clignotement d’un phare au large de la côte. Elle mène, grâce à une force de caractère, un combat quotidien de survie et de débrouillardise, mais cherche aussi des réponses affectives auprès de personnes rencontrées au gré de son errance.
Le film s’inspire l’ouragan Katerina qui a frappé la Nouvelle Orléans le 29 août 2005. L'ouragan a aussi été un révélateur des ségrégations sociales et raciales aux États-Unis. La plupart des habitants des quartiers déshérités, pour une grande part issus de la communauté afro-américaine, n'ayant pas de voiture ou ne pouvant pas s'offrir une nuit d'hôtel, ont dû se résoudre à rester sur place et n'ont pu qu'assister impuissants à la destruction de leur cadre de vie.

Le film croise la véracité du témoignage documentaire et le sens du merveilleux propre au conte